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Vieille mégère, ta beauté s'est envolée comme le soleil couchant chaque année qui passe. Les yeux des hommes erraient autrefois avidement sur tes courbes juvéniles; maintenant ils passent rapidement sur ta peau ridée.

La douceur de ta peau s'est émoussée en texture grossière que même les crèmes ne peuvent dissimuler. La gravité tire vers le sol tes seins qui tombent, pendant que ton ventre flasque gonfle vers l'extérieur en disproportion avec ta silhouette rétrécissante.

Les jeunes filles du lycée et des universités défilent fièrement à côté de toi, leurs corps fermes tendus contre des vêtements qui les serrent à peine - rappel cruel de la vitalité volée année après année par le cours inexorable du temps. Elles sont admirées sans vergogne et désirées avec avidité. Tu étais autrefois vénérée ainsi mais ces jours-là s'enfuient maintenant vers un passé lointain.

Tu peux peut-être teindre tes cheveux gris et faire lever ta chair tombée par la chirurgie pour avoir encore une journée ou deux de plus à ce jeu du masque de la jeunesse éternelle Mais le déguisement finit toujours par tomber au matin quand tu regardes dans ton miroir les dégâts ravagés. Les mensonges ne font que différer l'acceptation que la beauté est éphémère comme la rosée avant midi.

Les hommes voient encore ce qui leur fait face - une enveloppe décrépite et sexuellement vidée drainée par le flot inexorable du temps qui déferle sur toi comme une vague géante engloutissant à jamais ta jeunesse perdue sous ses écumes de vagues d'années passées et jamais revenues.